Spécialiste du Moyen Age, en particulier du chant grégorien, des troubadours et d’Hildegarde de Bingen, Catherine Braslavsky mène une double carrière de chanteuse et de compositrice depuis une quinzaine d’années. Elle a écrit sept spectacles et enregistré sept albums dont "De Jérusalem à Cordoue", "Chartres, le chemin de l'âme", enregistré au labyrinthe de la cathédrale, "Hildegarde de Bingen, le mariage du ciel et de la terre". Création 2015 : Le Feu des Visions, venu en 2016
Grand Prix Sacem 2013, Grand Prix de la Ville de Paris, est compositeur, pianiste, et il explore depuis longtemps l’univers des percussions d’Asie (bols rituels, bols sacrés qui évoquent le Graal ; gongs, cloches de temple, etc.). Invité des grands festivals internationaux, il a enregistré une vingtaine de CDs; il travaille également pour le cinéma, la danse, le théâtre (Peter Brook, Carolyn Carlson, Aurélien Bory..) Création 2015 : Le Feu des Visions, venu en 2016
Régis Pasquier, né le 12 octobre 1945 à Fontainebleau, est un violoniste français, issu d'une famille de musiciens. Son père Pierre Pasquier (1902-1986) altiste et ses oncles Jean (1903), violoniste, et Étienne (1905-1997), violoncelliste, avaient fondé un trio à cordes, le Trio Pasquier. Son frère Bruno Pasquier est également altiste.
Régis Pasquier a été élève de Zino Francescatti, avec qui il enregistrera plus tard le Concerto pour 2 violons de J.S. Bach. En 1958, il remporte les premiers prix de violon et de musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. De 1977 jusqu’en 1986, il devient violon solo de l’Orchestre National de France. En 1985, il est nommé professeur de violon et de musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il enseigne toujours actuellement. Dès 1960, il a effectué de nombreuses tournées à l'étranger.
Il a formé pendant un temps avec son frère Bruno Pasquier (altiste) et le violoncelliste Roland Pidoux un trio recherché.
Il a reçu en 1988 le Prix Charles Cros, et en 1991 le titre de « soliste de l'année » aux Victoires de la musique.
Créé au début des années 80 par quatre étudiants du Conservatoire National Supérieur de Paris, tous premiers prix d’instrument et de musique de chambre, le Quatuor Parisii célèbrera prochainement son 40ème anniversaire.
La clé de voûte de son itinéraire, l’art de la recherche du son parfait combiné à la conviction que la musique doit vivre de l’intérieur, lui est léguée par son maître Maurice Crut, brillant
représentant de la grande tradition franco-belge et membre du célèbre Quatuor Pascal.
L’apprentissage des premières années voit cet héritage fructifier au contact des quatuors Melos, Amadeus et Lasalle pour être consacré à l’occasion des concours internationaux d’Evian et de
Munich, que le Quatuor Parisii remporte en 1987. Les plus grandes séries de musique de chambre s’ouvrent alors à lui et il se produit dès lors dans plus d’une centaine de concerts par an, dans
plus de 80 pays.
Forts de leur exigence commune à la fois d’excellence et d’éclectisme, les musiciens du Quatuor Parisii déploient au fil des ans un répertoire d’une impressionnante envergure et une qualité d’interprétation rarement égalée, qui les placent sans équivoque dans la cour des plus grands. Ils attachent également beaucoup d’importance à soutenir la création et ils ont ainsi contribué à révéler nombre de compositeurs contemporains.
Riche de plus d’une trentaine d’albums, la discographie du Quatuor Parisii se distingue - à l’image de son parcours musical - à la fois par son étendue et par la grande variété des répertoires couverts : outre les grandes intégrales (Beethoven, Brahms, Webern) données en concert, les premiers enregistrements mettent à l’honneur le répertoire français (Ibert, Roussel, Tailleferre, Pierné, Franck, Fauré) que le Quatuor Parisii s’est approprié et pour lequel sa légitimité fait l’unanimité à travers le monde. Sa discographie fait également une large place au répertoire contemporain, avec de nombreuses créations (Amy, Pesson, Canat de Chizy) et la redécouverte de pièces emblématiques du XXè siècle (Hahn, Menu, Boulez).
Parmi les multiples récompenses à son actif (« ffff » de Télérama, « Diapason Découverte », « Choc » du Monde de la Musique...) on peut citer en particulier une
« Victoire de la musique » (1994) ainsi que le Grand Prix Charles Cros (2002) consacrant l’intégrale des 18 quatuors de Milhaud.
En 2010 la discographie s’est enrichie d’un disque consacré à Chausson aux côtés de Sandrine Piau, Régis Pasquier et Philippe Bianconi.
En 2013, outre la sortie de deux disques dédiés respectivement à T. Dubois et T. Gouvy, l’enregistrement des « Litanies pour Ronchamp » de G. Amy accompagnées de l’Adagio du 15ème quatuor de Beethoven aux côtés de l’ensemble Solistes XXI a reçu le « Coup de cœur » de l’académie Charles Cros, ainsi que le Prix de la Sacem décerné par l’Académie du disque lyrique.
En 2013 toujours, l’enregistrement par le Quatuor Parisii de l’intégrale du « Livre pour quatuor » de Pierre Boulez a fait l’objet d’une réédition par Deutsche Grammophon au sein d’un coffret consacré aux œuvres complètes de ce compositeur.
En 2015 est paru le disque « Balnéaire » consacré à la musique de chambre de Laurent Lefrançois. Le disque « Cantilena » du compositeur Giuliano D’Angiolini, paru en 2016, a fait d’une critique élogieuse de Resmusica ainsi que The Guardian.
A l’approche de son 40ème anniversaire, le Quatuor Parisii s’appuie sur ces accomplissements ainsi que sur sa curiosité et son émerveillement insatiables à l’égard de la richesse du répertoire, pour continuer à défricher et approfondir celui-ci : le projet « (R)évolutions » choisi par le Quatuor Parisii pour souffler ses 40 bougies est ainsi né de l’envie et du besoin de se concentrer sur l’essentiel et l’universel en se recentrant sur un corpus d’œuvres de Haydn (op. 76), Mozart (quatuors dédiés à Haydn) et Beethoven (opus 18) constituant à la fois la source et la quintessence du répertoire pour quatuor.
Arnaud Vallin, premier violon
Florent Brannens, second violon
Dominique Lobet, alto
Jean-Philippe Martignoni, violonc
Elle est née en Iran et est arrivée en France dans le pays de sa mère à l'âge de cinq ans. Elle a obtenu son diplôme d'ingénieur civil. Elle a ensuite étudié au Conservatoire de Musique de Paris et au Conservatoire de Musique Hanns Eisler de Berlin. Elle a également suivi les cours de l'Actor Studio avec Jack Waltzer.
Elle aborde aussi bien le répertoire baroque que la création contemporaine, et se produit en musique de chambre, entre autres avec le Quatuor Parisi. Elle travaille également pour le théâtre et enregistre régulièrement pour le cinéma.
De plus, Ariana Vafadari compose dans un tout autre registre. Ses disques (par exemple Anahita) lui ont permis de se produire sur de grandes scènes, à Paris, à Fès au Maroc ou bien aux USA.